La calvitie androgénétique
La calvitie androgénétique est la cause la plus fréquente de chute des cheveux chez l’homme et la femme. Les zones atteintes sont caractéristiques : Elle peut toucher le front, le sommet du crâne et la tonsure. En revanche, sa progression et son étendue vont être différentes pour chacun.
Chez la femme, elle prend la forme d’une raréfaction du sommet du crâne qui peut être parfois très sévère, qui laissant peu à peu apparaitre le cuir chevelu.
Chez l’homme, elle respecte toujours une bande de taille variable selon chacun, située à l’arrière de la tête, d’une tempe à l’autre : c’est la couronne hippocratique.
Pourquoi perdons-nous tous des cheveux naturellement ?
Le cheveu nait du follicule pileux, c’est un organe complexe présent sur la peau depuis la naissance.
Durant toute votre existence, les follicules suivent un cycle naturel d’environ 3 ans (4-6 ans pour les femmes), alternant des phases de pousse puis de chute. Heureusement, tous les follicules du cuir chevelu ne sont pas tous synchrones, c’est-à-dire au même moment du cycle. C’est ce qui explique que la chute des cheveux morts ne se fait pas au même moment pour sûr l’ensemble du cuir chevelu, ce qui permet de conserver un capital capillaire inchangé. L’alternance des cycles est alors sans impact esthétique sur l’aspect global de la chevelure. Il est ainsi normal de retrouver des cheveux morts sur la brosse et dans la douche, le follicule est encore présent sur le cuir chevelu et le cheveu tombé est déjà remplacé.
Mécanisme et évolution de la calvitie androgénétique
Les androgènes, hormones masculines, vont agir directement sur le follicule en raccourcissant la phase de croissance. Le cheveu devient alors plus fin et plus court, légèrement bouclé.
La calvitie va épargner la couronne hippocratique, car les cheveux qui la composent sont génétiquement résistants à l’action des hormones. C’est cette spécificité qui sera mise à profit en chirurgie de la calvitie.
Les causes de l’apparition d’une alopécie androgénétique ne sont pas aujourd’hui totalement connues. On ignore en effet pourquoi certaines femmes ou certains hommes seront touchés, et pas d’autres. Si l’action des hormones est probablement le facteur le plus influent, la génétique pourrait expliquer ces variations entre les individus.
Les alopécies ne sont pas toutes d’origine androgénétique
Il existe en effet des affections du cuir chevelu qui peuvent occasionner une chute de cheveux. L’évolution est alors différente de l’alopécie androgénétique et un traitement spécifique de la maladie est alors requis.
Il faut être en particulier alerté par :
Une perte de cheveu d’apparition brutale,
Des localisations multiples au même moment,
Des plaques d’alopécie sur la couronne hippocratique,
Une excroissance anormale ou des suintements,
Des irritations, rougeurs ou toute inflammation du cuir chevelu,
Une perte de cheveu faisant suite à l’introduction d’un nouveau traitement médical,
Des symptômes généraux (fièvre, fatigue, prise de poids brutale, amaigrissement, etc..)
En cas de doute, une consultation chez votre dermatologue est indispensable.